Comment se portent les ex « Lejaby » ?

Les ouvrières de Lejaby

Aujourd’hui, on s’intéresse aux employées de la marque Lejaby. La Lemon team ne pouvait que s’intéresser au travail de ces courageuses ouvrières, qu’on adule par les nombreux efforts qu’elles réalisent pour maintenir leur travail.

Elles  n’ont jamais baissé les bras et restent très soudées. Aujourd’hui, les questions posées il y a un an sont toujours d’actualité concernant les délocalisations et la pérennisation du savoir-faire.

Nous allons donc faire le point sur ce que deviennent ces travailleuses.

A l’usine de Rilleux-la-Pape

Le repreneur Alain Prost a réussi à préserver ce site. Fièrement exposé au dernier salon de la lingerie en juillet, la marque a relevé le défi. Telle une « Renaissance » comme le nom de leur collection qui n’a mis que douze mois pour être construite soit un challenge énorme sachant qu’il en faut dix-huit. Alain Prost, reconnue comme le sauveur de l’entreprise, à démontrer la prouesse  de créer de la lingerie de luxe fait en France. Son objectif est de commercialiser ¼ de la griffe en « Made in France » d’ici cinq ans. Cela passe aussi par la volonté de recollaborer avec des enseignes de renoms (Printemps, Harrods, Galerie Lafayette..), pari déjà atteint. Côté employé, la Maison compte deux cents employés (soixante-dix en magasins, cent trente sur le site de Rillieux dont vingt jeunes embauchés).

Les « Lejaby » toujours solidaires ?

Les Atelières, entreprise créée par des anciennes de Lejaby qui ont réussi le challenge de créer une société mais aussi de se voir prendre des commandes par leur ancien employeur Lejaby.  Connaissant le savoir-faire très haut de gamme de ces dernières, Alain Prost n’a pas hésité à leur confier la production de la ligne Couture. Forte de ce succès, elles obtiennent aussi des demandes via d’autres clients reconnus comme Zahia ou Agnès.B. Au global, ces courageuses couturières détiennent une dizaine de clients majoritairement des jeunes créateurs. Les Atelières se positionnent ainsi en seconde position dans la lingerie de luxe en France. Passé leur très bon succès en France, elles rêvent d’international sachant les très juteux marchés qui existent en Chine, Russie et Emirats. Ces derniers plébiscitent beaucoup l’esprit français voire parisien et détiennent aussi un fort pouvoir d’achat. On dénombre en tout trente et un salariés comprenant six anciennes de Lejaby.

Zahia et les couturières de Lejaby

A l’usine de Bourg-en-Bresse

Dix employées de Lejaby ont suivi Assya Hiridjee, pour lancer sa marque Monette. Cette femme qui est la sœur de la fondatrice de la marque Princesse Tam-Tam a choisi de promouvoir le savoir-faire à la française. En effet, toute la production de la marque s’effectue en France sachant l’affection  indéniable de la créatrice pour les pièces de qualité.

Les couturières de Lejaby

Les couturières de Lejaby

A l’usine d’Yssingeaux

On recense quatre-vingt-treize personnes licenciées. Pour ceux qui est de l’ancienne usine Lejaby, cette dernière s’est reconvertie dans la maroquinerie avec un sous-traitant de LVMH avec un nouveau nom « Les ateliers du Meugal ». Ces ouvrières réapprennent un nouveau métier sachant qu’elles ont en moyenne 52 ans.

Les couturières de Lejaby

Lisez aussi l’article sur Les Atelières !

Crédits photos: LC, DR.

Partager !

    Laisser un commentaire